Marion Boudet

Auteur : Marion Boudet

Alain Boudet, Oradour, la douleur

Oradour, la douleur C’est un jour comme un autre à Oradour sur Glane Oradour la douceur, Oradour la tendresseC’est jour de mariage pour Madeleine et Roger ou ça aurait pu l’être Ils n’ont pas eu le tempsla mitraille a fauché les espoirs de la noce Six cent quarante deuxle dix

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Jacques Robinet, Béni sois-tu

Béni sois-tupour les rares instantsoù j’ai reconnuta beauté en ce monde où j’ai sude l’oiseau à la vaguedécouvrir les fils d’orqui tissent tes réseaux où j’ai apprismalgré ma lourdeurà entrer dans la paixdes arbres et des fleurs Tout n’était qu’attentesilencieuse annoncede l’ombre à la lumièrede la nuit vers le jour

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Jean-Christophe Ribeyre, extrait de Faire sans

C’est une douleur,cela se passe de mots,vous voilà jetésdans la détresse des illetrés,des malheureux perclus de brouillardet de dettes,des sommés de survivre,personne n’a vuque vous avez cesséde tendre l’oreille, la voix,de chercher un chemindans vos ruines. Vous voilà traversés d’étrangesoiseaux migrateurs,vous donnez le change,vous serrez la visà ce qui menace

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Christian Monthéard

  Arbre lentement J’écoute les nœuds de salive de vos attentesle silence est une pierre qui ne passe pasla voix des souffrances me parlevos douleurs je pose des feuilles dessusnoircies lentement dans la paume du soleilà mon automne elles tombent, et vous ne mourez plusà l’aune des pluies je mesure

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Claire d’Aurélie, Demain je me lève de bonheur

21 décembre 2008 Poser sa main sur le bonheur qui passe.Il me faut toujours reconquérir le désir de vivre et toujours il revient, jeune ou assoiffé ; boiteux, illusoire, proche du réel. Peu importe, il revient.Le soir, je ne ferme pas complètement les rideaux. Quand je m’éveille le matin, de mon

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Jean-Pierre Siméon, La route des fontaines

La route des fontaines à Emmanuel Va mon garçonn’hésite pasprends la route des fontaines Laisse un instant la villeoù des ogres de pierremenacent ton sommeil Va mon garçonoublie d’être sageoublie l’heure de l’écoleoublie ce qui t’oblige Suis la rumeur de tes pasdans les flaquesn’écoute plusque l’horloge de ton cœur Jean-Pierre

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Paule Brindeau

VoyageUn instant pris au hasardY accéderUne évidence que l’on emprunte chaque jourAccrochéeÀ cette version du tempsPrésent ou passéQui détermine notre futur Reste encore à savoirAvec ou sans plaques d’ombreSi le jour est toujours le même Sentinelle de l’absenceJ’habite cette placeBerceCette inoffensive questionD’où viens-tu Paule Brindeau Paru dans « Concerto pour marées

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Louis Rocher, Poèmes pour les ouvriers et les autres

Petit frère, à la fin du mois,ta gueule s’allonge, s’allonge,à mille francs près petit frère,mille sourires perdus,mille occasions de vivre, millesaletés qui pèsent, qui durent,mille heures à jamais perdues.Ta gueule de fin de mois,petit frère, qui la connaîtjusqu’à soutenir ta colère ?Travaille encore et tourne encorela machine morte du cœuret saoûle-toi

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Françoise Coulmin

De ce qui fut Pendant les heures entières de l’exilavant que les souffles ne se figentloin de l’immédiate portée des fureurssur les crêtes des mersdans les amers des cavernescapter le murmure de l’absenceEt dans la perception juste et patientedes Magnifiques et des Sans-Droitspour ne rien oublierde ce qui futconsentirà la

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Thomas Vinau, Parfois

Parfoismême sous les couverturesimpossible de se réchaufferle froid vient de l’intérieur Parfoisc’est pas joli jolimais c’est pas vilain vilain non plus Parfoisil faut tailler sévèrecouper à ras et laisser faireavec un peu de chanceça va repousser Parfoisle silence ricane Parfoisil n’y a plus rien à fairealors on le fait Parfoison

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