De terre, de mer,d’amour et de feu
J’ai embrassé Port-au-PrinceComme on embrasse un premier amourUne première foisUn premier soir de saison des pluies On se sent alors lentement pleuvoir soi-même Et jamais on n’oublie, le vertige du baiser bleu qui scelle, l’union de langues au goût de mangues térébinthes, jamais on n’oublie, qu’on a offert sa bouche