Dans le gris de l’hiver
il faut saisir le blanc
Celui qui sait si bien
révéler les silences
les espaces apeurés
où chaque instant s’étonne
quand vient une lueur
de bleu
Dans le gris de l’hiver
il faut saisir le noir
là où le ciel
comme un miroir
laisse parler la moindre étoile
Comme un sourire d’étincelle
il faut saisir
dans le gris
tous les gris
et tous les cris possibles.
Retour de Tours, mars 2005