Programme : délicat
En ce moment © Claire Kalfon |
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De ses poings fermés
Orphelin blessé
Francine Caron |
hérisson tué ? © Isabel Asunsolo |
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Crabe poisson multicolore ou lapin musicien Rien ne te résiste petite terreur du baby-trotteur.
Alain Boudet |
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On lui en a acheté un deuxième
Un doudou n’est-ce pas LE-MÊME
Qui comprendra pourquoi © Martine Morillon-Carreau (août 2014) |
Pattes d’oiseau
L’oiseau se pose
Et c’est trop,
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Julien Blaine |
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baiser de la nuit- ses peluches ont un nom et même une histoire |
peluches perchées au spectacle de son sommeil |
nuit d’hiver entre doudous et toutou elle s’endort |
fillette malade – © Philippe Quinta |
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D’autres enfants avaient leur Bouboule, Pinpin, Médor et autres Doudou. Cet enfant-là n’avait pas d’attirance pour les animaux en peluche. Il leur préférait de loin les vrais chats, les vrais chiens qui ne manquaient pas de le suivre comme pour le surveiller, le protéger… A treize mois il se trouvait fasciné par les ânes. Il pouvait passer des heures en conversation muette avec eux pourvu qu’il tienne, dans sa main ou dans ses bras, ce dont il se séparait très rarement et qu’il appelait son miam-miam : un drap de moins en moins blanc qu’il traînait derrière lui, comme pour gommer ses premiers pas. Il passait devant nous altier en chatouillant son petit bout de nez avec le coin brodé d’une frise destinée à être « le haut » du drap. « A bébé ça » disait-il sans se retourner. Il s’en allait comme ivre de son indépendance nouvelle, traversait la pelouse, attendait que quelque chose se passe en lisière de bosquets. Il observait intensément, pouce en bouche, toujours en frottant son nez à la pointe du miam-miam. Il étudiait les insectes, tentait de caresser les papillons, surprenait un lapin, un sanglier, revenait construire des circuits, des maisons, il se racontait tant d’histoires ! Et son miam-miam en retenait les odeurs. Il promenait partout ce morceau de giron maternel et osait l’aventure pour récolter qui sait toujours plus de son amour à elle, sa mère, son tout… Il fallait voir son expression de ravissement, de plénitude, de joie immense quand celle-ci venait le ramener chez eux après sa demi-journée de travail. Elle lui souriait d’abord. Ensuite, d’une voix enjouée et caressante, elle prononçait son prénom, puis s’accroupissait, lui tendait les bras, il courait s’y réfugier en riant, elle le soulevait de terre, alors il enroulait le miam-miam autour du cou de sa mère, posait sa tête sur son épaule et s’endormait, confiant, abandonné, heureux … Le miam-miam faisait tantôt cagoule, tantôt voile, tantôt foulard pour la maman qui emportait son précieux chargement vers la voiture de son pas léger, allègre, bien balancé. Aucune mièvrerie, aucune démonstration d’amour étouffant dans son comportement mais se dégageait du duo recomposé une telle qualité de complicité, de tendresse, d’harmonie, que le mot sécurité tout soudain s’incarnait devant vos yeux, prenait tout son sens : d’éternel et fragile, infiniment. © Béatrice Machet
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Mais pourquoi Doudou et pas Gratte-gratte ?
-Devine pourquoi © Roland Nadaus |
Mon doudou *
Dédé avait © Roland Nadaus |
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Suce ton pouce et bois tes rêves
Cache ton poing Un deux trois :
Quat’ cinq six Sept huit neuf
Dix onze douze © Roland Nadaus |
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Le mot peluche vient de POIL
Pas la poêle Pas le poêle
ni le poil – Mais…- © Roland Nadaus |
Ah téter Doudou ! Sucer ses doux doigts sucettes sucrées ô ma peluche sacrée !
-Si tu savais Maman © Roland Nadaus |
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J’ai caressé le doudou de mes rêves
J’ai caressé J’ai caressé
Ils te ressemblaient Ils te ressemblaient
Ils te ressemblaient
auquel tu ressembles © Roland Nadaus |
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Des peluches en apesanteur Traversent la maison Un ange passe Sur la pointe des pieds Mais l’enfance s’escamote Par la fenêtre ouverte. © André Schetritt
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Un nounours cosmonaute © André Schetritt |
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Étoiles glaçantes – un vieux nounours jeté aux ordures © Christophe Jubien |
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Chambre d’enfant
Dans le lit de poupée sont Sur le mur se tient bien droit
Bourru l’ours et Fou le faon Le rêve envahit la chambre :
Jacqueline Held |
Mon ours
Mon ours a parfois Je lui dis : pourquoi, dis-moi,
Il me répond : es-tu bête ! Je suis de poil, pas de bois !
Jacqueline Held |
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La nuit
Patrick Joquel |
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Petit ours en peluche que fais-tu là le poil collé par la pluie tes larmes coulent avec les gouttes et les feuilles que le vent brasse Qui t’a oublié ici sur le banc dans le jardin désert Qui l’enfant parti avec le dernier soleil devenu trop grand pour se préoccuper de toi ou bien es-tu tombé de ses bras lui aussi maintenant pleure son nounours perdu © Colette Andriot (inédit) |
Le pouf du chat © Jean-François Forestier (inédit) |
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Poupée, ma jolie poupée T’es en âge de te marier! Prendras-tu un chevalier Un soldat ou un boucher ?
Poupée, ma jolie poupée Poupée ma jolie poupée © Jean-Hugues Malineau |