La toile de l'un

Mettre la poésie dans la ville

Mettre la poésie dans la ville

Poésie à la fenêtre

Le principe est simple : proposer aux habitants d’afficher à leur fenêtre un poème, lisible depuis l’extérieur.
Il est possible bien sûr de laisser les uns et les autres choisir le poème qu’ils voudront afficher, mais il est sans doute judicieux de prévoir des textes à proposer.
Il faudra tenir compte de la taille des vitres d’une part, et les formats traditionnels de papier pour faciliter l’impression des textes, à moins que l’on ne choisisse de manuscrire les poèmes.
De même, on pourra laisser les textes tels quels, ou les accompagner d’un accompagnement graphique et plastique : décor, illustration…
On veillera à ce que les textes soit commodément lisible, et par conséquent, on choisira la longueur du texte en fonction de la taille du papier à mettre en place sur la fenêtre.
Si celle-ci comporte plusieurs carreaux, pourquoi pas disposer un poème plus long sur plusieurs carreaux, en veillant à le disposer pour qu’ils soit lu dans l’ordre.

Cette démarche a été réalisée dans de nombreuses villes : Cognac (16) par exemple, d’où vient cette photo.

Les bannières de poésie

Ce projet est mis en œuvre depuis de nombreuses années à La Suze-sur-sarthe, village en poésie. Presque chaque année, des bannière sont réalisées par des plasticiens, amateurs ou professionnels, et mis en place durant le temps de Printemps des Poètes bien sur, mais aussi à d’autres moment, par exemple pendant la saison estivale.

Il existe à La Suze plusieurs dizaines de bannières disponibles et qui peuvent être mises à la disposition des organisateurs de manifestation poétiques. Ces bannières peuvent être mises en place aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Plus d’informations .

Poésie chez les commerçants

Il s’agit d’inviter les commerçants à afficher un poème en vitrine (pas dans le magasin) pour qu’il soit lisible depuis l’espace public. Un format A3 (30 cm x 60 cm) est préférable à un format A4 (21 cm x 30 cm).

On pourra proposer des affiches déjà réalisées, éventuellement imprimées sur un fond normalisé (dessin de fond d’affiche, par exemple, facile à réaliser en photocopie).

Il pourrait être intéressant de proposer aux enseignants d’une école de travailler sur ce projet. Ce peut être l’occasion d’une pratique de la lecture de la poésie, de l’échange avec les enfants pour effectuer le choix. On peut choisir les poèmes en fonction de l’activité des commerce eux-mêmes. On peut aussi travailler avec la bibliothèque ou la médiathèque de la commune ou de la communauté de commune.

Café-poésie sur le marché de La Suze poèmes chuchotés aux badauds…

Poésie sur le marché

Le marché est un lieu de vie. On y passe, mais aussi on y flâne, on s’y promène.  La poésie peut y trouver sa place aisément. Par exemple avec la mise en place d’un stand où l’on pourra proposer “un café, un poème”. Poèmes dits aux passants lors d’une courte pause, poème offert sur une carte, ou les deux.

On peut aussi déambuler et faire ces propositions aux gens au cours de cette déambulation. Des initiatives diverses ont déjà été mises en place : chuchoter un poème à l’oreille d’un passant grâce à un tube en carton, poèmes portés par des hommes (des femmes, ou des enfants) sandwichs…

Parcours poétique

Il s’agit d’implanter, dans le village, la ville, ou dans les environs, un parcours pédestre qui sera jalonné de balises poétiques. Plusieurs villages en poésie ont déjà mis en place des parcours de ce genre : Durcet (61) ou La Meilleraie-Tillay (85) par exemple.
À la Suze (72), dix balises donnent à lire des poèmes contemporains, en lien avec le thème du Printemps des Poètes, ou un thème choisi par les organisateurs. Les poèmes sont choisis deux fois par an. Le parcours implanté de manière permanente (comme dans les deux villages en poésie cités), mais on peut aussi imaginer un parcours éphémère. Là encore, le travail avec les établissements scolaires et/ou des associations locales (clubs de randonnée par exemple) est vivement souhaitable.

Petits kakemonos

À l’occasion du Printemps des Poètes à Tours (37), les services des espaces verts de la ville ont réalisé des supports à l’aide de bambous peints. Hauts de 2 mètres ou 2 mètres 50, ils sont munis de baguettes transversales qui permettent de présenter des poèmes plastifiés au format A3. Poèmes de poètes contemporains, écrits d’atelier par des enfants ou des adultes. Illustrés.

Ces supports sont très faciles à implanter dans les espaces verts, squares, jardins publics, massifs fleuris dans la ville, ou fixés sur des poteaux indicateurs, des barrières, la rambarde d’un pont, etc.

On peut aussi utiliser des socles de parasols.

 

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