L’aube épingle la nuit
sur l’écorce du ciel
L’aube en habit d’enfance
un chant de Palestine au coeur
L’aube qui sait
la distance de la pierre au sable
la distance de la pierre au front
Et la mesure est dérisoire
quand on pense à ce qui se joue
entre deux regards échangés
L’aube
Et ce jour qui reçoit dans ses mailles
le cri des enfants qui s’ébattent
là où leur père se sont battus.
Locmaria, 1-2 août 2005