Le paysage qui reste Poème pour mon frère défunt, Hun
Un oiseau se pose sur une petite branche. |
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Celui qui garde ses rêves
Mah Chong-gi
traduit du coréen par Kim Hyun-ja
Bruno Doucey, 2014
ISBN 978-2-36229-060-2
15,00 €
« Celui qui garde ses rêves » est un livre qui rassemble des textes du poète coréen Mah Chong-gi, textes parus dans différents ouvrages édités entre 1980 et 2010 et traduits en français par Kim Hyun-ja.
Poète coréen exilé aux États-Unis, il est devenu un éminent médecin tout en se consacrant à la poésie. Il a su garder trace de ses racines, de ses origines, en étant citoyen de sa nouvelle patrie. « Ma maison est la terre, ou bien un bateau vide. »
Sans n’être que le poète nostalgique de son pays, de sa langue, de sa famille, « (il) rêve souvent, encore, du sourire de cette île silencieuse des larmes de cette douce île qui flotterait quelque part. »
Tout au long de l’ouvrage, l’eau est évoquée.« Même l’eau de la rivière ne fait que partir tout le jour. » L’eau, comme un symbole… pour l’errance.
Robert Froger