Sous mes doigts tachés de rêves, une mer pressentie, ou serait-ce autre chose ? Faire confiance aux signes, au regard ami, pour que cela prenne force, parfum(s), saveur(s)… Ou serait-ce autre chose ? Morgan Riet Travaux plastiques de David Lemaresquier Christophe Chomant, 2020 ISBN 978-2-84962-475-3 23,00 € Nous voici en
Le Prix Joël Sadeler 2020 a été attribué au poète Carl Norac pour Le livre des beautés minuscules paru aux éditions Rue du Monde. La remise du prix aura lieu en mairie de Ballon Saint Mars à l’automne 2021. Elle sera suivie d’un petit salon de la poésie.
Faut Il faut au minimum deux bras pour soulever la montagne Autour, si les oiseaux se sont pas du même avis ne voient pas d’un bon œil le départ de leur lieu de jeux et de villégiature il vont, au minimum criailler leur désaccord piquer sous les deux bras levés
Ce matin En forêt Parti cueillir quelques poèmes Sous l’arbre Lumineux, un tapis de jonquilles Le peuple des fleurs est revenu ! Eau donnée Alain Clastres Unicité, 2020 ISBN 978-2-37355-405-2 13,00 € Au fil des saisons, en forêt, au jardin, au bord de la mer mais aussi
J’ai les cheveux emmêlés dans le sel et je ne sais pas s’il reste de la place pour ta main. Ne touche à rien. Pas aujourd’hui. Il y a un vent pour tout. Poste restante Orianne Papin Polder N° 185, 2020 ISBN 978-2-35082-445-1 6,00 € Voilà qui parlera à nombre d’entre
Travail On t’appelle travail. Tous les matins, tu nous attends. Nous venons, et nous te servons. Tu demandes toujours un peu plus qu’on ne peut donner. Ta face large et plate ne bouge pas quand on le dit. Tu es sourd. Au sommet de l’année, la fatigue nous prend. Tu
Ce qui vient de la mort chaque jour on y pense Mais mémoire perdue Chaque jour on l’oublie. Sans la neige des yeux Comme les fleurs s’entêtent ! Ici, là, il fait beau ton cœur bat au galop. Ce qui vient de lumière Jacqueline Persini Peintures de Matt Mahlen
Stylos aux styles hostiles Flora Delalande consacre ce site à l’écriture, poétique mais pas que… Textes à découvrir à partir d’un mur de mots-clés. Bonne balade.
Toute la beauté du monde Je ne peux pas te la dire Mais rien ne m’empêche d’un peu l’approcher avec toi. Il y a de si grands murs qui cachent les jardins, des dépotoirs au bord des plages, des ghettos dans les îles, tant de blessures aux paysages. Par
Le temps frappe ; je l’entends parfois derrière les jalousies, le bleu épais du bois d’ici. Je pousse un volet, mets la main sur ce bleu, dedans. Ma paume n’y laissera pas de trace, ne s’y noiera point, pourtant elle l’aura touché, s’en sera nourrie. Le repas aura duré l’éternité d’une
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