Michel Foucault

Auteur : Michel Foucault

Une nuit sans repos

Vois ! Ce bastion de rocailles, cet à-pic reconstruit entre la terre offerte et l’herbe qu’ils ont nourrie, cette étendue qu’arpente le temps plus dense dans sa couleur, fragile sous la toise des rêves…. Le jour est revenu, qui tisse la jeunesse aux pierres d’un chemin, et nous venons compter les pas

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Dé-camper

Nomade. Le mot la réconforte : perspective d’une identité la moins définie possible. Elle ne veut plus de maison même si parfois elle tente encore une projection : une hutte transparente posée au cœur d’une forêt, une circonférence parfaite pour vivre l’amour qui va et vient sans commencement ni fin. Dé-camper Florentine

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Perspective flottante Marais poitevin

Le marais s’est posé près de mes bords tandis que je cherche des traces ajustées aux miennes je m’applique à devenir d’ici car je suis toujours petite feuille aux yeux bleus comme disait ma grand-mère ici j’écris mes livres d’heures je découvre mes ailes et je prie le vent : “emportez-moi

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Un homme à l’abandon sauvé par le poème

Quand un poème écrit “JE T’AIME”, En majuscules, Il ensemence à tout hasard Le mendiant qui tendait la main. Et l’adolescent du colin-maillard Reconnaît dans les bras qu’il tend Le baiser d’une offrande. L’amitié d’un Poème est un amour latent. Des mots défunts pour les vivants…. Des mots vivants pour

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L’œil était dans la pomme

Dans le pot, sur le rebord de la fenêtre : des croûtes de fromage, un noyau de prune, une plume. Plus tard, un citron se pose. L’œil était dans la pomme Daniel Pozner Éditions Gros Textes, 2018 ISBN : 978-2-35082-381-2 6,00 € Il y aurait une énumération de mots, il y aurait

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La ligne sous l’œil

J’écoute le vacarme du monde que l’on jette à tous les balcons, le bruit incessant des voix comme des bottes sur le pavé mais j’entends aussi l’enfant, la bille qui de sa main glisse, ce petit rebond sur les carreaux, cette harmonie infinie dans le chaos. La ligne sous l’œil

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Les grands chemins

Des splendeurs de nos Moyen Âge que reste-t-il où sont les amis d’autrefois nous avions vingt ans trente ans et vous étiez si belles qui partagiez nos chants d’amour et de révolte naïfs vantards et sans finesse nous voulions tout savoir tout connaître ivres d’espoirs vrais ou faux nous buvions

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fertile

Il y a ma terre ma terre première ma mère Ensuite il y a la terre et l’eau la boue les flaques d’automne et les bottes en caoutchouc la boue des flaques la boue où l’on patauge la boue qui éclabousse tout les vêtements les bottes les cheveux la mère

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J’apprends la pluie

Un “band”claque ses riffs-en face de Roosevelt University, vase serti d’émaux-une génie au tambourin, survoltée d’ébène surgit d’Afrique, danseuse de foudre propulsée au XXIe siècle dans la musique funky. Instant du temps échoué. CHICAGO ! -TRAVELIN >BROKE< HUNGRY ANYTHING HELPS sur l’écriteau des vagabondes J’apprends la pluie Denis Péan Atelier du Hanneton,

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