Sur mon chemin, le fleuve – Marianne Duriez – Polder 201
Brazzaville Trois ans de ma vie,Un ciel souvent blanc casséGaspillé comme les moteurs des taxisQu’on nomme ici Didier Drogba,Aile de poulet ou Benoît seize. Sur mon chemin, le fleuve. Trois ans de ma vie,De sable et de poussièreDe rampants et de volantsDe fumée sans feu. Sous mes fenêtres, le fleuve.