Le promenoir

Catégorie : Le promenoir

Cinq petits géants allument les étoiles

Un bœuf de Chine Un bœuf gris de Chine Couché dans son étable Allonge son échine Et dans le même instant Un bœuf de l’Uruguay Se retourne pour voir Si quelqu’un a bougé. Vole sur l’un et l’autre À travers jour et nuit L’oiseau qui fait sans bruit Le tour

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Comment faire la paix ?

Comment faire la paix ? Pour faire la paix ramasse un petit tank quand il est encore assoupi dans la cour de sa caserne. Pose-le sur tes genoux et caresse-le jusqu’à ce qu’il se rendorme vraiment. À ce moment-là attrape son canon et tords-lui le nez comme du chewing-gum, de la

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Mon pays en partage

IL ATTEND C’est un enfant, Il est seul, avec sa vie sur les bras. Peut-être qu’il cherche la cachette où se cacher le temps de guérir. C’est un enfant, il vient d’un pays sans ombre. Il est seul. Dans sa vie qui continue, il gèle à cœur fendre. Il est

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Monsieur Nez fait ce qu’il lui plaît

JE PEUX ÉCRIRE Je peux écrire le mot oiseau avec une plume. Je peux écrire le mot éléphant en très, très gros. Je peux écrire le mot gomme avec un crayon. Je peux écrire le mot mal en l’écrivant très bien. Je peux écrire le mot bruit en silence. Je peux écrire le mot pluie

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Cinq petits géants chatouillent tes oreilles

  Un poisson d’avril Un poisson d’avril est venu me raconter Qu’on lui avait pris sa jolie corde à sauter C’était un cheval qui l’emportait sur son cœur Le long du canal où valsaient les remorqueurs Et alors un serpent s’est offert comm’ remplaçant Le poisson très content est parti

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Mémoire vive

Ronds Il te faudra prendre un bel élan à partir de la berge pour sauter franco au milieu de la rivière et traverser les flaques du soleil Aller à la rencontre de l’enfant que tu fus assis sur la rive à la pêche aux images   De l’enfant que tu

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ARPA 137-138

RETOUR Je ne suis plus d’ici lieu de transit comptoir d’un hôtel baie vitrée panoramique Les silhouettes tournent et me reviennent la ville les appelle Vivre vite ne plus chercher un visage en particulier j’ai échoué en suivant des ombres dans les impasses de l’amitié alors je me glisse dans

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La vie en flashes

À ta perceptrice Lui déclarer « mon trésor » Ne s’impose pas La lumière à Londres Par le brouillard souverain À point tamisée Le coiffeur fautif Va friser le ridicule En rasant les murs Le toréador Que tous les taureaux adorent N’est pas encore né La vie en flashes Alain Jean Macé

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La voix des arbres

    Et personne ne nous voit La flamme de notre sang brûle, inextinguible malgré le vent des siècles. On nous bâillonne : chant étouffé âme et misère, tristesse emmurée. Ah ! J’ai envie de pleurer et hurler ! Les terres qu’on nous a laissées sont les pentes, les ravins : les averses les

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Gravure et poésie

    Où aller ? Où partir ? Vers quel ciel embarquer ? Dans quel chemin ? Sur quel sentier ? Par quelle route ? À quelle allure ? Ils sont bien des milliers qui voudraient la réponse Des milliers qui sont là des milliers qui attendent quand il faudrait chercher Tout est là C’est chercher qu’il

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Formulaire de contact