De ce qui fut
Pendant les heures entières de l’exil
avant que les souffles ne se figent
loin de l’immédiate portée des fureurs
sur les crêtes des mers
dans les amers des cavernes
capter le murmure de l’absence
Et dans la perception juste et patiente
des Magnifiques et des Sans-Droits
pour ne rien oublier
de ce qui fut
consentir
à la persistance recueillie
du chant des mères.
Françoise Coulmin
paru dans la revue L’Herbe Folle N°3
Automne 2014
Écoutons Marion nous lire ce poème…