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Une maisonPour Yahia et Amina Dans cette maison
Dans cette maison Dans cette maison
Tahar Ben Jelloun |
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Ce printemps dans ma cabane ―
Yamaguchi Sodô |
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Autour de ma cabane
Kobayashi Issa |
La maison vaste et silencieuse et grise les fenêtres fermées qui regardent la nuit
la nuit la nuit et l’ombre et le silence et l’air frais qui pénètre le cœur
la pente herbue descend silencieuse et grise la nuit la nuit et l’ombre et le silence et l’air frais qui pénètre le cœur. Raymond Jacq |
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Je connais des maisons dont le silence est le fruit. Ce sont des maisons couleurs d’octobre. Leur présence a longuement mûri comme pierres au soleil. Leurs murs se sont déployés sous les saisons. Leurs ardoises bleues se sont offertes aux pluies d’encre et aux écritures lichens. Leurs cheminées ont lentement fumé le ciel. Leur crépi s’est ridé. Et leurs portes savent ce que s’ouvrir veut dire.
Hameaux oubliés
Patrick Joquel |
Les façades des maisons sont visages d’attente les fenêtres, les yeux de la place les portes, ses bouches
Les façades des maisons Témoins éternels
miroirs du passage Maram al-Masri |
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La maison de ma fille
Ma fille habite un minuscule studio Francis Combes |
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Il y eut une maison autrefois avec un porche. Autrefois on lavait les rideaux au printemps. On ouvrait la maison au soleil à la lumière du lac à la verdeur de l’herbe. Maintenant les rideaux se déchirent dans les toiles d’araignées. La fumée se déroulait par la cheminée qui s’écroule. La maison ne respire plus. On s’asseyait sur le banc de pierre aujourd’hui à moitié effondré encore appuyé contre le mur au midi. Vide oubliée tassée sur ses années la maison disparaît envahie de broussailles. Elle n’a plus de souvenirs.
Colette Andriot |
Le toit de notre maison,
Les fondations de notre maison
Les murs de notre maison À notre maison, il y a une fenêtre
Jenuz Duka |
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Recette
Prenez un toit de vieilles tuiles
Guillevic |
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Une maison qui fait la sieste sous l’arche d’un marronnier son dos brûlant contre les rochers sa porte basse
une maison d’âge certain Brigitte Richter |
J’aime ma maison chaude L’hiver quand le vent rôde. Le printemps y pénètre Par toutes les fenêtres Sous le soleil qui sèche, L’été, comme elle est fraîche ! Elle est douce en automne Dans le parfum des pommes Je t’aime bien, maison, Souriant aux saisons. Louis Guillaume |
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Le ciel fourbit ses gris bitume et ardoise
Ma maison Mon chien rêve
Sur ma table Ce soir Marilyse Leroux, inédit. |
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Vieilles maison de mon pays toutes percluses au bord des champs Courbées sur l’ombre familière Les talus vous verrouillent de leurs roses sauvages Encloses en vos murailles vous mesurez le temps. Des violons jouent aux meurtrières Obscurcies de ronds d’hortensias.
Les marguerites dans l’été Laurence Lavrand |
Maisons de mon enfance j’aimais vos nappes blanches et cette odeur de pain qui se mêlait au bois. Un soleil familier saluait les persiennes. Une table attendait la venue du grand-père. Une lampe disait le soir ensommeillé où cogne sourdement le vieux parler des choses.
Alain Lemoigne |
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Entre les vieilles pierres écartées de la maison il y a des trous. Les oiseaux les trouvent bons pour abriter leur vie. J’ai écrit sur le mur tout près d’un gazouillis pimpant : « Gîte rural pour oiseaux, deuxième pierre à droite. » Si vous me demandez « Combien d’étoiles ce gîte rural ? » vous n’avez qu’à les compter par-dessus le toit bleu. On ne badine pas en étoiles avec les oiseaux ; ils sont toujours très zélés.
Michel Bruneau |
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L’air vieillot traîne un peu partout où les cadres sont des yeux posés dans la maison aux murs pourtant refaits à neuf mais les rides peintes se voient quoiqu’il en soit et donnent envie de rehausser le toit de se rapprocher du ciel de voir de haut d’être au-dessus d’ une vue d’ensemble que la décrépitude soit un spectacle secret nécessaire au goût progressif du détachement des apparences. Thierry Radière, inédit |
Notre demeure a sept fenêtres Le savais-tu ?
Sept fenêtres Et nous y perdre
Sept fenêtres Dans le feuillage de l’été.
Hélène Cadou |
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Murs lumineux et ardoises Volets bleus et beau visage
Comme tout vient et se donne Dans un immense matin
Les magnolias enneigent La meilleure part des jours
Et même si la souffrance Je le crois il faut le dire
Jean-Pierre Boulic |
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La maisonLa maison s’est levée tôt. Elle a du pain sur la planche,
Une porte à chapitrer,
Voilà où ça vous mène, Béatrice Libert |
Douceur des ruelles
Au secret des jalousies Alain Boudet |
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Dans ma maison Le soleil pleut L’herbe luit La lune parle au vent De l’infini
Sur le toit La porte glisse en sourdine
J’ai des cailloux dans les tiroirs Béatrice Libert |