Tu portes en toi tous les oiseaux blessés
Le rêve que nous ne portons pas |
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L’aura du blanc
Béatrice Libert
Encres de Motoko Tachikawa
Le Taillis Pré, 2016
ISBN 978-2-87450-102-9
10,00 €
« Les lampes ont éclairé nos vies / comme des anémones de passage »
Béatrice Libert éclaire de ses mots des petits moments de vie, des moments de joie, de paix « Être dans la contemplation / non dissoute mais vibrante », des moments de doute, de désillusion aussi « Ne pas arriver à la cheville / De ses rêves et s’en mordre la vie ».
Mais il y a toujours dans les mots de l’auteure (ou les images nées de ces mots) une douceur, un espoir de lendemain qui ne chante pas forcément mais dont le silence apaise. « Quand le jour se lave / Dans le vent du poème / Les mots renaissent / Comme des moineaux ».
Les textes sont courts, de deux lignes se présentant souvent comme des sentences, jusqu’à quatre ou cinq lignes s’apparentant à des haïkus.
Les mots de Béatrice Libert s’accrochent à nous comme les encres-lierres de Motoko Tachikawa.
Robert Froger