Pouvoir rêver
Oui, c’est bien le petit livre d’Albane Gellé, illustré par Valérie Linder (éditions Graines d’Ours) qui sera primé le 11 janvier 2025 à Ballon. La première date retenue était le 9 novembre, mais le calendrier de l’école de Ballon Saint-Mars n’était pas sur cette même ligne.
En général, ce prix est remis en présence d’une centaine de fidèles, enfants compris et on peut dire qu’avec la remise du prix poésie jeunesse Lire et Faire Lire, c’est le prix qu’il faut avoir en poche quand on prétend s’adresser à de jeunes enfants.
C’est l’occasion de se remettre en tête les noms des lauréats à partir de livres parus en 2001 :
Régis Loucharert, Yves Heurté, François David, Colienne Vancraen, Michel Besnier, André Schetritt, David Dumortier, Michel Lautru, Paul Vincensini ; Constantin Kaïtéris, Philippe Quinta, Thierry Cazals, François David (une seconde fois) Inès de Chanterac, Daniel Lacotte, Thomas Vinau, Chantal Couliou, Pef, Cathy KO, Alain Boudet, Carl Norac, Béatrice Libert, Sylvaine Hinglais, Jean-Pierre Siméon et donc cette année Albane Gellé.
A cueillir des cerises
Dans le cerisier
J’ai oublié d’aller visiter
L’autre bout du monde
J’ai mis dans ma tête
une boîte à musique
un arbre tout seul
et trois étoiles de mer
pour pouvoir rêver
en toutes circonstances
Pour ce prix, 20 groupes ou personnes ont été contactés. Géographiquement, elles se situent dans l’Orne, la Sarthe, la Manche, les Pyrénées Atlantiques, la Seine Maritime, Paris et le Vaucluse.
Pour Ballon Saint-Mars, élus, membres de la bibliothèque et élus participent (3 votes cette année).
En tant qu’organisateur de ce vote, j’ai fait appel à des poètes, enseignants de maternelle ou élémentaire, membres d’ateliers d’écriture, libraires ou bibliothécaires, illustrateurs ou illustratrices.
Dix livres étaient en concurrence amicale cette année.
Trois livres ont fait la course en tête :
Pouvoir rêver d’Albane Gellé et Valérie Linder aux éditions Graines d’Ours
Quelques gouttes de pluie sur la terre d’Abbas Kiarostami avec des images de Hoda Hadadi chez Rue du Monde… un merveilleux petit livre qui éveille à la poésie, mais aussi à la philosophie.
Les coquelicots savent-ils qu’ils sont fragiles d’Alain Serres avec des images de Judith Gueyfier chez Rue du Monde… un livre plein de sensibilité, plein de questions qui peuvent amener sans mal des réponses d’enfants et laisser les grandes personnes sans voix.
Viennent ensuite Chapitreries de Béatrice Libert avec des illustrations d’Evelyne Bouvier chez Voix tissées, Voir les merveilles d’Albane Gellé et Séverine Bérard à l’Atelier des Noyers, Une odeur d’enfance d’Anne-lise Blanchard et Solange Guégeais chez Voix Tissées, Monsieur Nez fait ce qu’il lui plait de David Dumortier et Marie Poirier chez Rue du Monde.
Viennent enfin trois livres qui ne manquent pas d’intérêt, mais qui s’adressent peut-être à d’autres publics
Le chant du bois de Marie Boulic chez Thierry Magnier qui pourrait bien intéresser des collégiens…
Farfulaisons (conjugaisons poétiques et farfelues) de Stéphane Amiot et Jorgeline Militon aux éditions Unicité si on est en recherche de jeux de mots. C’est un livre aussi qui peut plaire à ceux qui aiment l’amour des mots.
Rencontres Oniriques, de Léa Martin, 25 ans, voyageuse dans l’âme, très sensible au respect de la nature, de l’humain et du vivant. Elle fait elle-même les illustrations (dessins et aquarelles…) le tout aux éditions La Plume de Léonie, édition sarthoise, pour ceux qui l’ignoreraient encore.
Michel Lautru