Le promenoir

Catégorie : Le promenoir

Sans espoir je cède à l’espoir

  Ces petits bouts de verre poli ramassés sur les plages roulés, usés au sable Tessons d’humanité perdus aux vagues bouteilles à la mer messages éclatés Espoirs possibles entre déréliction-tendresse cynisme-attachement Les enfermer en nœuds précieux autant de liens pour les offrir Un grain pour la folie un grain pour

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Rencontres oniriques

La maison de paille Je débarque avec mon sac à dos. Je fuis la ville à demi-mots. Il est midi, vous êtes à table, assis, Vous m’accueillez déjà comme une amie. De grands sourires sur vos visages Me font sentir sur un nuage. Je m’assois avec vous, Et déjà, il

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Vivre poème

La poésie doit transformer le monde,elle transforme notre rapport au mondeou elle n’est pas la poésie,mais une poétisation.Autrement dit, la poésie,c’est l’union maximale du langageet de la vie.Écrire un poème, c’est faire la vie.Lire un poème, c’est sentir la viequi nous traverse et être transformé par lui.Penser, écrire, c’est travaillerà

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Tu ne sais pas où tu vas

l’absolu tu ne sais pas où tu vas ceux qui écrivent à tes côtés cherchent les mots qui les feront aller peut-être là où ils ne voulaient pas les chemins parlent nous le savons ils nous détournent de nos grandes habitudes et ouvrent en nous des brèches qui nous font mal

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Vassal du poème

J’écris parce que je ne sais pas …….. La seule chose que je puis faire c’est dire : mes mots sont là, mes mots parlent de ce lieu-là, mes mots partent du corps, mes mots partent de la peur, de la fragilité, de la fatalité, de l’essentielle et tragique précarité… » …….

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Exils

Nono Mon grand-père Clément Elie Avait toujours une raie impeccable Dans ses cheveux blancs-je ne l’ai connu qu’avec Des cheveux blancs Mais des poils dans le nez Qui devaient le désespérer Toujours il avait porté au dedans une robe de chambre Sulka Dehors un pardessus sombre et un chapeau Pour

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J’étais nu pour le premier baiser de ma mère

L’oiseau mort Je passais par le ciel quand la mort est passée l’oiseau en est mort il tombe dans mes bras Rien qu’un peu de mon âme ne lui rendrait le chant qui colore encore son bec l’étoile interrogée ferma l’œil et ne cilla La lune prit le voile non

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Le ring du poète

… Oui, mesdames et messieurs Le poète-boxeur n’est pas illusionniste Ni voyant ni prestidigitateur Dans la poésie les mots ce sont des actes Qui anticipent de nouveaux actes Des commotions, des règlements de comptes Des cocktails Molotov, Marché de la poésie   Des mots comme des bras musclés Pour bousculer

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Cahiers Henri Pichette 1

Ode à la neige (extraits)   la légère candide capricieuse tourbillonnante ouatée poudreuse neige dont j’aime la lente lente chute * pluie de plumes de mouettes muettes * recouvrant la plaine déshéritée emmantelant la forêt squelettique * alors qu’à l’intérieur l’enfant le front appuyé à la vitre pour jouer fait

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Les usines

il ne fait pas toujours nuit sur les usines quand le jour fade éteint l’artifice des éclairages un autre monde se dessine qui dans l’obscurité s’ignorait dans des espaces vides serpentent des tuyaux tordus à angle droit froids à l’œil comme des veines de leur sang vidées si la vie

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