Le promenoir

Catégorie : Le promenoir

Il fut un temps – Igor Quézel-Perron – Polder 202

Souvenirs Il fut un temps où je sélectionnais des épisodes de ma vie pour les vendre au marché. J’avais différents clients. Les plus pressants étaient ceux qui voulaient changer de passé. Je disposais sur mon étal des scènes d’une enfance heureuse, les baisers de ma maman, des souvenirs d’anniversaire, entouré

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Sur mon chemin, le fleuve – Marianne Duriez – Polder 201

Brazzaville Trois ans de ma vie,Un ciel souvent blanc casséGaspillé comme les moteurs des taxisQu’on nomme ici Didier Drogba,Aile de poulet ou Benoît seize. Sur mon chemin, le fleuve. Trois ans de ma vie,De sable et de poussièreDe rampants et de volantsDe fumée sans feu. Sous mes fenêtres, le fleuve.

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Cairns 35

Ma couleur préférée ? c’est celle du vert qui court les champscelle du bleu du ciel et mer mêlésdu rouge framboise cerise et coquelicotma couleur préférée ?c’est celle du soirdes feuilles après la pluied’une mûre écrasée sur tes lèvresc’est toutes les couleurs de la vieet des questions que je me

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Florilège – numéro 194

En poésie chemine Quand je me retourne je vois une petite filleau regard d’encre bleue,qui dessineet patiemment alignedes traits contre des mots. Et devant moi, plus loin, une vieille dameau regard d’encre pâle,qui écrit et dessineet qui toujours alignedes traits contre les maux. Entre les deux, toute une viede plumes

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ARPA 144

je vous écris sur la corde raideentre l’abime et le sommet entre le tourment et le videle chemin crée son équilibre je vous écris sans rien savoirje suis des yeux la ligne d’horizon voici la rencontre invisiblevous êtes là je sais j’y crois l’amour est un funambuleil dit et ne

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Printemps de Durcet – 38ème édition

Sourde oreille Depuis leur silence infini,les étoiles qui brillentsouvent me fontdes réflexions.Par exemple, jamaiselles ne manquentde me remettre à ma placedans mon espace-temps,quand, les yeux cloués aux cieux,gonflé, ébloui d’orgueil, jedécolle du linoléum,plus léger qu’un ballon d’hélium,comme toutes les foisoù, tout brûlant des mots qu’on rumine,on s’imaginequ’une brassée de vers

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Portulan bleu n°44

Il y aura toujoursCe rien qui nous échappe Cette couleur qui fuitLà-bas au crépuscule Cette corde qui vibreDans des cœurs enflammés Ces amours qui façonnentLeurs corolles secrètes Cette encre qui frémitEnvoûtée par les mots Cet enfant qui déchiffreDes fragments d’univers Ces êtres chers qui glissentVers un astre inconnu Il y

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À travers Sadeler

Shopping Ma grand-mère était bizarreChaque dimanche elle nous emmenaitDans un grand magasin plein de chaisesEn bois ou recouvertes de pailleIl y avait des bancs aussiLes clients essayaient en s’asseyantOu en se mettant à genouxLes vendeurs étaient habillés de noirOu de blancLa sono diffusait de la musiqueEt des messages publicitairesAuxquels je

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C’est la Mère Michel

C’est la mère Michel qui a perdu son chat,Qui crie par la fenêtre à qui le lui rendra.C’est le père Lustucru qui lui a répondu :Allez la mère Michel votre chat n’est pas perdu. Sur l’air du tra la la laSur l’air du tra la la laSur l’air du tra

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